Voici les chiffres de la nouvelle nomenclature : en plus des 9 fonctions contrôlées, il y a jusqu’à 157 points à vérifier ainsi que 734 défaillances qui peuvent être constatées.

Les défaillances sont toujours classées en trois catégories:

1. les défaillances mineures :
   Le véhicule peut rouler, mais doit être réparé. La contre-visite n’est tout de fois pas obligatoire. Ces défaillances mineures sont au nombre de 165. Par exemple : frottement pneus bavettes ou encore défaut fixation de la plaque constructeur, usure au niveau de l’axe du levier commande du frein de stationnement, etc. donc aucune incidence notable sur la sécurité du véhicule ou sur l’environnement;
2. les défaillances majeures
   Soumises à contre-visite, le propriétaire dispose d’un mois pour exécuter les réparations. Ces défaillances sont au nombre de 413 et présentent un danger pour la sécurité ou pour l’environnement.
   On peut citer les problèmes d’essuie-glace, de lave-glace, ou encore le pivot de la pédale du frein de service trop serré ou usé, un problème de réglage de la portée des phares, des boulons de fixation dans la transmission desserrés ou manquants, etc.
3. les défaillances critiques
   Elles sont au nombre de 156. Après constatation, le véhicule ne pourra plus rouler à partir de minuit le jour du contrôle. Une contre-visite est à réaliser dans un délai d’un mois. Les défaillances présentent un danger immédiat pour la sécurité ou l’environnement.
   On peut citer les problèmes de fuite d’une citerne, de pression insuffisante pour assurer un freinage répété après déclenchement du signal avertisseur, d’étanchéité insuffisante des têtes d’accouplement pour frein de remorque par exemple.